Plus de 20 ans après l'ouragan Lothar, les arbres forment à nouveau une végétation saine dans certaines parties de la Forêt-Noire. Après la tempête, la nature a été laissée à elle-même au Mooskopf, car de telles surfaces offrent une multitude de niches écologiques différentes. Le jour de Noël 1999, la tempête Lothar a balayé la Forêt-Noire, laissant derrière elle un large sillon de dévastation et causant des dégâts d'un montant de plus de 11 milliards d'euros. Les pointes de vent atteignaient alors le chiffre incroyable de 272 kilomètres par heure. L'ouragan a plié des arbres centenaires comme des allumettes. Des années après Lothar, le sillon de la dévastation est encore clairement visible dans les forêts. Rien que dans le Bade-Wurtemberg, 25 millions de mètres cubes de bois ont été mis à plat. Une coupe à blanc a eu lieu sur plus de 60 000 hectares. Les conséquences de Lothar ont été graves. Les travaux de déblaiement ont été longs et dangereux. Certains travailleurs forestiers ont perdu la vie en dégageant le bois de la tempête. Les travaux de sauvetage avec des engins lourds ont compacté le sol forestier. L'eau ne pouvait plus s'infiltrer, mais s'écoulait en surface, déployant ainsi son effet destructeur. Les surfaces dénudées étaient particulièrement exposées à l'érosion. Mais la catastrophe recelait aussi des opportunités. C'est en toute connaissance de cause que l'homme n'est pas intervenu sur certaines surfaces de chablis.
Reiner Sutter, alias resuimages, est un photographe amateur passionné et ambitieux depuis plus de 35 ans. Il a commencé la photographie numérique il y a plus de 20 ans et a développé ses compétences petit à petit. La photographie d'aujourd'hui lui offre la possibilité de combiner ses connaissances.. En savoir plus…