Cotonnier rouge à Tel Aviv par Reiner Sutter

A propos de "Cotonnier rouge à Tel Aviv"

par Reiner Sutter

À propos de l'œuvre d'art

Le cotonnier rouge (bombax ceiba) est un arbre tropical à fleurs connu pour ses énormes fleurs d'un rouge éclatant, son tronc merveilleusement formé et ses branches largement dispersées. Il fait partie de la famille des kapokiers. Tout comme le kapokier, le cotonnier produit de grandes capsules contenant des graines noires, composées en masse de fibres soyeuses semblables à du coton. Le moindre courant d'air suffit à disperser dans toutes les directions ces fibres merveilleusement moelleuses, à la fois longues et ultralégères. En Amérique du Sud, par exemple, le cotonnier est un arbre géant pouvant atteindre 75 mètres de haut, que les Mayas vénéraient comme un arbre particulièrement mystique. En Afrique, de préférence aussi dans l'ancienne colonie allemande de Tanzanie, et en Asie du Sud-Est, le cotonnier était cultivé pour ses fruits laineux et ses fibres. En Asie, il est plus connu sous le nom de kapok. Les capsules de fruits, qui peuvent mesurer jusqu'à 15 cm de long et avoir l'épaisseur d'un pouce, s'ouvrent à maturité et les fibres végétales duveteuses en sortent littéralement. À l'intérieur, les filaments protègent les minuscules graines. Les graines contiennent de l'huile et sont recueillies lors du peignage des fibres, puis pressées pour obtenir une huile végétale précieuse. Il y a plus de cent ans, le kapok était une fibre de remplacement et de remplissage très prisée, utilisée dans l'industrie textile. En raison de la complexité de la préparation des fibres, cette matière fibreuse, qui ne pouvait être filée que sous forme de fil mixte, a d'abord été utilisée pour la fabrication de simples couvertures. Mais c'est surtout en raison de son élasticité et de sa légèreté (les fibres sont également appelées duvet végétal) que le kapok a été utilisé en premier lieu comme matériau de remplissage pour les couettes et les rembourrages. En raison de sa flottabilité particulière dans l'eau, le kapok a également été découvert dans les années 30 comme matériau de remplissage pour les gilets de sauvetage. En outre, ce matériau fibreux résistant aux bactéries convient aux pansements antiseptiques. Ces dernières années, cette fibre pratiquement aseptisée a été redécouverte comme matériau de remplissage pour les oreillers et les couettes pour les personnes allergiques.