Entre les pierres érodées d'Angkor Wat, le Bouddha est assis dans une dignité silencieuse, comme s'il écoutait le souffle des siècles. La robe dorée qui enveloppe ses épaules scintille comme la lumière du soleil emmagasinée, comme si le matin lui-même s'était transformé en tissu. Devant lui repose une fleur de lotus ouverte, délicate et éphémère, et pourtant pleine de force - un symbole de l'éveil de la boue du monde vers la pure lumière de l'esprit.
Le silence qui l'entoure ne semble pas vide, mais rempli de quelque chose d'invisible, une pulsation silencieuse de sagesse ancestrale. Chaque fissure dans la pierre parle du temps qui passe, mais son attitude reste inébranlable. Les yeux fermés laissent deviner que la véritable vision vient de l'intérieur, là où les pensées s'affaissent comme la poussière qui se dépose.
Celui qui s'arrête ici ressentira peut-être un instant ce que les mots peuvent à peine porter : une invitation à laisser son propre cœur s'alléger. La fleur de lotus ne s'ouvre pas seulement devant le Bouddha, mais aussi à l'intérieur de celui qui la contemple. Et pendant un souffle d'éternité, le monde semble en équilibre - silencieux, paisible, dans le souffle doré d'Angkor.
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