Baleine à bosse dans l'Antarctique par Kai Müller

A propos de "Baleine à bosse dans l'Antarctique"

par Kai Müller

À propos de l'œuvre d'art

Malgré sa corpulence plutôt trapue, la baleine à bosse est considérée comme l'acrobate des grandes espèces de baleines. Elle est connue pour ses sauts spectaculaires et elle frappe souvent la surface de la mer avec ses nageoires pectorales et caudales. Les baleines à bosse sont également connues pour leurs chants longs et complexes. Les mâles chantent généralement pendant la période de reproduction en hiver pour attirer les femelles. Les baleines à bosse mesurent en moyenne jusqu'à 13 mètres et atteignent un poids corporel d'environ 30 tonnes. Le dessus des baleines à bosse est de couleur noire, bleu-noir ou gris foncé. Les sillons, les flancs et le dessous des nageoires caudales et pectorales peuvent être noirs, blancs ou à motifs. Les caractéristiques les plus importantes de la baleine à bosse sont ses longues nageoires et sa nageoire caudale spécifique à l'individu. Les nageoires atteignent 1/3 de la longueur du corps. La grande nageoire caudale des baleines à bosse est nettement entaillée et présente une pigmentation unique pour chaque baleine sur sa face inférieure. Grâce à cette coloration individuelle, les experts sont en mesure de distinguer et de reconnaître des milliers de baleines à bosse dans le monde. La baleine à bosse est présente dans toutes les mers du monde, des mers polaires aux mers tropicales. Comme elle nage relativement lentement, à sept kilomètres par heure, et qu'elle s'approche parfois curieusement des bateaux, elle a toujours été une proie convoitée par l'homme. La période de pêche la plus intensive des baleines à bosse a commencé au début du 20e siècle avec l'installation de stations de pêche à la baleine sur des îles autour de l'Antarctique. Après le déclin rapide des populations de baleines à bosse, la Commission baleinière internationale (CBI) a interdit la chasse aux baleines à bosse en 1963. Entre-temps, les populations de baleines à bosse se sont quelque peu rétablies. Elles sont néanmoins menacées par les collisions avec les navires, les prises accidentelles dans les filets de pêche, la pollution marine, le changement climatique et le bruit industriel dans les océans.