Dans un royaume où le temps s'éclipse et où la réalité se dissout dans les rêves, un paysage surréaliste se déploie. Un poisson doré, bien plus grand que nature, dérive gracieusement dans le ciel du désert. Il porte un chapeau haut de forme et un monocle, tel un gentleman d'un autre âge, comme s'il avait sauté d'un livre de contes oublié dans une toile à l'imagination sans fin. Les sables s'étendent à l'infini, mais une rivière sinueuse les traverse, défiant les lois de la nature. Les dunes sont parsemées de livres anciens, dont les pages s'ouvrent comme pour chuchoter les secrets de civilisations depuis longtemps disparues.
Des horloges en fusion pendent aux arbres stériles et dérivent dans l'air, symboles d'un temps qui refuse de prendre forme. Elles ne sont pas rythmées, mais fluides comme des rêves, ployant sous un soleil invisible. Un cavalier solitaire traverse les dunes, son cheval ne laissant aucune empreinte, comme s'il était lui-même un fragment d'illusion. Au loin, une colonne de marbre s'élève, vestige d'une gloire oubliée, qui monte la garde contre le silence de l'éternité.
La scène n'est ni liée à la logique ni à l'ordre. C'est un royaume de paradoxe, où le passé et le futur s'entremêlent, et où la réalité se dissout dans l'imagination. Ici, le temps n'est pas mesuré mais ressenti, et le poisson d'or règne comme un voyageur intemporel dans le désert des rêves.
Conçu par Indah Widyaningrum, visualisé avec AI.