Le monde est immobile, comme s'il retenait son souffle. Les premières lueurs du jour glissent doucement sur les vasières et les vastes bancs de sable, où la marée se retire lentement.
Une odeur salée d'eau de mer et d'algues imprègne la fraîcheur du matin. Les pas dans le sable mouillé disparaissent presque instantanément, engloutis par les douces flaques laissées par la marée.
À l'horizon, le ciel passe d'un bleu profond à de douces nuances de rouge. Les coquillages scintillent comme de petits bijoux et l'eau reflète la lumière naissante, comme si la mer elle-même poussait un soupir de soulagement.
Au loin, on entend les mouettes, dont les cris se répercutent sur la plage vide, et quelque part, un huîtrier chante, imperturbable dans cette sérénité précoce.
La fraîcheur de la nuit persiste encore un peu, mais la journée promet d'être claire et calme. Ici, où la terre et la mer se rencontrent, le temps semble ralentir pour un moment.
L'aube sur les vasières n'est pas un cri de lumière, mais un doux murmure : une invitation à s'arrêter, à regarder et à écouter le monde s'éveiller.
Je photographie depuis des années par passion et par amour de la nature. Je suis également photographe d'adieu (www.gedenkfotos.nl)... En savoir plus…