Parfois, ce n’est pas ce qu’on voit qui compte le plus, mais la manière dont on le regarde. En traversant le pont Sant’Angelo à Rome, j’ai remarqué que la coupole de la basilique Saint-Pierre était parfaitement encadrée par le fer forgé de la rambarde. Cette forme courbée donnait l’impression de regarder à travers un œil-de-bœuf vers un autre temps. Je me suis accroupi pour composer l’image avec précision, en jouant sur le contraste entre les courbes du fer et les lignes classiques de la basilique. Le noir et blanc accentue encore plus ce contraste — textures du marbre, douceur de l’eau, reliefs de la coupole. Ce point de vue dégage une force discrète. Il ne cherche pas à impressionner, mais il invite à la contemplation. C’est la preuve qu’on n’a pas besoin de tout voir pour raconter une grande histoire — parfois, un angle suffit.
Bienvenue dans mon univers photographique. Je suis Martijn Jebbink, un photographe né aux Pays-Bas qui vit actuellement dans la ville animée de Rome.
Pour moi, la photographie consiste à me connecter au monde qui m'entoure, à suivre un sens de l'émerveillement et à apprendre avec joie.
J'ai grandi dans..
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