Dans une prairie sans fin, trois bouleaux se dressent, telles des sentinelles élancées dans une mer de bleu et de vert. Leurs troncs, blancs et tendres comme des parchemins jaunis, portent un réseau de lignes sombres, chroniques des saisons qui se sont succédé. Ils semblent flotter, leurs racines n'étant reliées à la terre que de façon fugace, comme des voyageurs ne reposant que temporairement dans l'herbe.
Une lisière de forêt s'élève à l'arrière-plan, estompée dans une brume de teintes bleu-vert. Ce n'est pas un horizon ordinaire, mais un voile entre le rêve et la réalité. Le montage des couleurs fait danser les coups de pinceau sur l'image, comme si un peintre invisible avait délicatement touché le ciel et la terre avec son pinceau. Le vent, qui souffle invisiblement à travers la composition, fait onduler l'image comme un souvenir qui n'est pas encore tout à fait formé.
La vision de Torrentius :
Avec cette œuvre, Torrentius a créé un paysage qui ne doit pas seulement être vu, mais ressenti. Les textures et les couleurs traitées donnent à l'image quelque chose d'intangible - un semblant d'éternité dans un instantané. Les bouleaux forment un triptyque de silence, chacun étant un ton différent dans la symphonie du vide. Le choix des tons bleus évoque une sérénité mélancolique, un moment entre le jour et le rêve.
Il ne s'agit pas d'une photographie ordinaire, mais du souvenir d'un paysage qui n'a peut-être jamais existé, mais qui continue à flotter dans notre esprit - doux, s'estompant, comme un murmure de lumière.
Torrentius, un nom aussi mystérieux que l'œuvre qu'il laisse derrière lui. Photographe amateur, il ne souhaite pas montrer son nom ou son visage au monde, estimant qu'une photographie doit se suffire à elle-même. Ce qu'il crée est une empreinte de son âme, un murmure visuel qui.. En savoir plus…