Dans un coin tranquille de Bangkok, caché entre les murs d'un temple et un silence sacré, un bouddha doré se repose dans une profonde méditation. Son visage est recouvert de délicates feuilles d'or - chaque fibre, chaque pli raconte la vénération silencieuse, les mains des croyants qui posaient respectueusement des feuilles d'or sur sa peau.
Derrière lui, le naga à sept têtes se dresse, protecteur, sombre, puissant, vigilant. Comme s'il venait d'un autre royaume, le serpent mythique s'enroule autour de la tête de l'illuminé, la tête tendue, les yeux tournés vers l'éternité. Il n'est pas seulement un gardien, mais un symbole de transformation et de protection, un être du monde intermédiaire qui relie le ciel et la terre.
Le Bouddha est assis dans un calme parfait - inébranlable, intemporel, au-delà du visible. Son regard, tourné vers lui-même, reflète la paix, comme s'il était lui-même le centre d'un univers sans fin.
Dans l'aura dorée de ce lieu, le temps semble s'être évaporé. Phra Borommathat Mada Cedi devient plus qu'un simple temple, il devient une porte entre les mondes. Celui qui s'attarde ici ressent peut-être un souffle de l'inexprimable : la présence silencieuse de l'éveil.
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