Ici, de près, la mer révèle son visage le plus intime. Pas d'horizon, pas de bateaux, pas d'oiseaux. Seulement la danse de l'écume et de l'eau, prises dans un mouvement sans fin. Les bulles semblent respirer un instant, comme une poitrine qui se remplit et se dégonfle à nouveau.
Chaque bulle capte la lumière à sa manière, comme de minuscules miroirs qui retiennent brièvement le monde avant de disparaître. Le rythme a quelque chose d'hypnotique : le va-et-vient, la rupture et la dissolution, la disparition et la réapparition. C'est le cycle incessant de l'eau, qui existait bien avant que nous ne la regardions, et qui continuera tant que la lune dirigera la marée.
Dans cette texture de vagues et d'écume, on ressent à la fois la force et la fragilité. La mer peut caresser doucement et frapper fort, elle peut chérir et avaler. Mais en cet instant, elle est pure présence, sans menace, sans hâte.
C'est le souffle de l'océan. Un rappel que même la plus grande et la plus puissante masse d'eau est constituée d'innombrables petits moments, formant ensemble une histoire sans fin.
Chaque photographie est une porte ouverte sur un autre monde.
Peut-être un monde que vous reconnaissez, peut-être un monde que vous ne découvrez qu'au moment où vous le regardez.
Parfois, il s'agit de fragments d'un souvenir qui n'a jamais vraiment existé, parfois d'un sentiment que l'on ne peut exprimer..
En savoir plus…