À la lisière du visible, un arbre nu converse avec les nuages.
La lumière tranche le ciel, dramatique et doux à la fois, comme si quelque chose d’important était sur le point d’arriver. Cette image fige un dialogue muet entre le végétal et l’éther — un échange de silences, de souffles, de temps suspendus.
La photographie a été prise lors d’une promenade solitaire, au tout début du printemps, quand les bourgeons n’ont pas encore brisé la retenue de l’hiver. L’arbre, fragile et déterminé, semble écouter les nuages qui passent.
En noir et blanc, le contraste révèle l’intensité du ciel et la finesse nerveuse des branches. C’est une atmosphère fraîche, presque mélancolique, qui évoque les jours de transitions, les entre-saisons intérieures.
Cette œuvre parle d’attente, de lien, de communication invisible. D’un monde où les arbres ont des oreilles et le ciel des confidences.
Elle trouvera sa place dans un intérieur apaisé, chez celleux qui aiment le souffle du dehors, les signes discrets, les présences silencieuses.
Je suis une photographe belgo-béninoise qui capture les relations entre le corps, la lumière et la présence. Je travaille seule lors de mes promenades, ou dans l’observation de mon quoitiden, mais aussi en collaboration avec des modèles, maquilleuses et autres artistes.
J'aime saisir ce qui échappe..
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