Un simple verre d’eau posé sur une table.
Mais autour de lui, la lumière devient architecture. Des reflets complexes jaillissent, se déploient, forment des figures presque spectrales. On y devine un masque, une cage, un organe. L’image trouble autant qu’elle fascine.
Tout a été saisi tel quel, à la prise de vue, sans trucage ni retouche. Ce n’est pas un montage, mais une épiphanie de lumière. Le geste est minimal, l’intention pure : voir autrement.
Le noir et blanc révèle les lignes, les nappes, les vibrations. Il transforme un objet quotidien en apparition quasi organique.
Cette œuvre parle de ce que l’on ne regarde jamais vraiment. Elle évoque les mondes cachés derrière les gestes simples, les reflets intérieurs, les énigmes visuelles du réel.
Dans un intérieur, elle agit comme une pièce énigmatique. Elle attire, questionne, suspend le regard. Elle séduira celles et ceux qui aiment l’abstraction née du quotidien, les mystères lumineux, les seuils entre formes et illusions.
Je suis une photographe belgo-béninoise qui capture les relations entre le corps, la lumière et la présence. Je travaille seule lors de mes promenades, ou dans l’observation de mon quoitiden, mais aussi en collaboration avec des modèles, maquilleuses et autres artistes.
J'aime saisir ce qui échappe..
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