Un entrelacs dense de troncs et de branches, un chaos calme, un monde enchevêtré.
Cette image est le fruit d’une surimpression directe à la prise de vue. Deux instants, deux cadrages, deux épaisseurs de forêt se superposent en un seul souffle. Il n’y a pas de montage, seulement un regard lent, à l’affût.
La lumière perce pourtant. Elle traverse les branches comme un secret trop lourd, s’insinue dans les zones d’ombre, dessine des ouvertures invisibles.
Cette photographie a été prise au cours d’une promenade solitaire. Le corps avance, mais l’œil s’arrête, s’accroche, se perd.
Le noir et blanc accentue la complexité de la scène, sans la figer. L’atmosphère est dense, presque organique, mais le clair-obscur y insuffle une tension vibrante.
Cette image parle de ce qui est caché dans la lumière. Des choses que l’on voit mieux quand on cesse de vouloir comprendre.
Dans un intérieur, elle crée une présence végétale, un mystère tranquille. Elle touche celles et ceux qui aiment se perdre pour mieux se retrouver.
Je suis une photographe belgo-béninoise qui capture les relations entre le corps, la lumière et la présence. Je travaille seule lors de mes promenades, ou dans l’observation de mon quoitiden, mais aussi en collaboration avec des modèles, maquilleuses et autres artistes.
J'aime saisir ce qui échappe..
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