Depuis les hauteurs, la merveille silencieuse du paysage côtier de Groningue se dévoile : un vaste panorama respirant où le temps semble ralentir.
Vous voyez le continent, lisse et ordonné, où les champs s'étendent en motifs rectangulaires comme un patchwork, modeste en couleur mais riche en histoire.
Puis vient la digue, héroïne du paysage, comme une ligne verte protégeant la terre de la marée.
Derrière la digue commencent les marais salants, zones de transition entre l'homme et la mer.
Au début, on voit les marais salants les plus hauts : salés, fermes et envahis par des buissons d'algues et de lavande de mer qui se teintent d'un doux violet en été.
Plus loin, les couleurs sombrent dans le gris-vert, le sol est plus bas et plus humide, où les pas des oiseaux restent et où le vent a libre cours.
Et puis viennent les vasières : chatoyantes, lisses, presque liquides.
Ici, les vasières vivent dans le silence, avec seulement le croassement d'un goéland ou l'aperçu d'une vasière au loin.
En regardant de près, on peut apercevoir des rangées de poteaux en bois qui disparaissent dans la boue, vestiges d'anciens travaux d'assèchement.
Comme si le paysage murmurait la lutte de l'homme contre la mer, encore et encore, génération après génération.
Dans cette image, il n'y a pas de frontières, seulement des transitions. Tout se fond dans l'autre.
Un endroit où la terre et l'eau ne se font pas face, mais s'embrassent.
Bonjour, je m'appelle Hans. Ma formation et mon travail techniques me sont utiles dans mon travail de photographe et de cinéaste. Les nombreuses décennies que j'ai passées dans la photographie m'ont apporté le soutien et l'expérience nécessaires pour savoir ce qui est vraiment spécial. La forme et la couleur,.. En savoir plus…